Soutien au mouvement du 20 février Maroc    *****   Se rebeller est juste, désobéir est un devoir, agir est nécessaire

Pour nous contacter ou s'abonner à notre bulletin : soutien.20fevrier.maroc.montpel@gmail.com

Mot du comité


Le premier bulletin a eu un accueil favorable, c’est un encouragement pour nous afin de continuer à briser le silence médiatique sur ce qui se passe au Maroc. Nous sommes déterminé à mobiliser tout notre potentiel militant pour rendre visible les luttes du peuple marocain. Notre comité de soutien au mouvement du 20 février (m20fev) est ouvert à toutes les bonnes volontés et aux personnes qui voudraient apporter leur contribution.
Les prochaines semaines sont riches d’événements et notre programme est ambitieux. Ainsi, le 4 février nous organisons avec le comité de Lyon une conférence débat à Lyon. Le 8 février nous tenons un stand au meeting du front de gauche au parc des expositions à partir de 18h 30. Nous soutenons la rencontre qui aura lieu le 11 février  à  Marseille  avec le dessinateur marocain Nadrani qui a réalisé une Bande dessinée sur les années de plomb et de torture au Maroc. Le 18 février nous organisons un rassemblement à la place de la comédie pour commémorer le premier anniversaire du déclenchement du mouvement du 20 février.
Depuis un an les masses populaires descendent dans la rue, dans la quasi-totalité des villes marocaines pour revendiquer la justice, la dignité, la liberté. Ni la répression ni les ruses politiciennes du makhzen (terme utilisé pour désigner le régime marocain) n’ont eu raison de cet élan de révolte. Le printemps arabe ne connait pas d’hivers, du Yémen au Maroc en passant par la Syrie,  l’Egypte, la  Tunisie.. , etc.
La résistance des peuples est constante, l’élan démocratique est irréversible, ils aspirent à une vie digne et veulent en finir avec le despotisme et la corruption.



Le mouvement du 20 Février raconté en 20 vidéos

Ce billet fait partie du dossier de Global Voices sur la contestation au Maroc 2011.

Avertissement : certaines vidéos de cet article contiennent des images violentes par nature. Discrétion conseillée lors du visionnage.


En janvier de cette année, avec le succès de la révolution tunisienne, des militants marocains ouvrirent un débat sur Facebook autour du thème du changement au Maroc, et créèrent un groupe qu'ils appelèrent “Liberté et Démocratie maintenant.” Quelques jours plus tard, le groupe émettait sa première déclaration “fondatrice” [en arabe]. Elle s'adressait au Roi.


Le roi du Maroc Mohammed VI jouit de vastes prérogatives constitutionnelles qui font de lui un monarque absolu qui selon la tradition règne et gouverne. Dans un pays où le chef de l'Etat est considéré comme sacré, le geste des activistes était sans précédent. Leur message est apparu à la fois hardi et dangereux. Il courait le risque d'une confrontation avec l'establishment [en anglais] mais était aussi porteur de ce que beaucoup de Marocains voulaient faire entendre au roi : apporter “les réformes nécessaires au système politique pour permettre aux Marocains de se gouverner eux-mêmes”; “rompre avec le passé pour de bon et irrévocablement.”

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Appel du courant Al Mounadil-a à la gauche marocaine


Le courant "Al mounadil-a" (qui édite le journal éponyme signifiant le la militant(e)) a tenu a s'adresser à l'ensemble de la gauche marocaine afin de lutter ensemble pour une série de revendications historiques du mouvement de libération du Maroc.

Le site de Al mounadil est disponible en arabe et en français.

Notre responsabilité est collective pour fortifier et développer le mouvement de 20 Février (M20).

Conscient de la responsabilité historique de toutes les tendances de la gauche marocaine en ce moment historique du développement du mouvement de la lutte des couches opprimées de notre peuple contre la despotisme, le courant Al Mounadil-a lance cet appel aux forces de gauche pour prendre la responsabilité collective de fortifier et développer le M20 en se dégageant de toutes les formes de sectarisme et des pratiques antidémocratiques qui ont marqué les précédentes expériences de lutte.

On entend par la gauche marocaine les forces politiques qui s’opposent avec différents degrés aux choix politiques, économiques et sociaux imposés à notre peuple et qui n’ont jamais assumé la responsabilité d’appliquer ces choix dans le gouvernement de façade.



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Interview d'Abdellatif Zeroual sur la situation au Maroc
Membre du Secrétariat national de la Voie Démocratique.



Q:
La situation au Maroc a été marquée dernièrement par l’organisation d’élections législatives anticipées. Quelle lecture faites-vous de ces élections?

R: Les élections anticipées organisées le 25 Novembre 2011 sont le dernier maillon d’une chaine de mesures institutionnelles et politiques prises par le régime pour répondre aux revendications du mouvement du 20 février. Le premier maillon a été la «réforme» constitutionnelle refusée par le mouvement et approuvée par un référendum dont le déroulement et les résultats (98% de oui) sont dignes des «consultations» organisées par les pires dictatures. Ainsi derrière les déclarations pompeuses et farfelues sur la «nouvelle» constitution «démocratique» et le déroulement «sain» et «transparent» des élections, on retrouve la réalité d’un régime despotique où tous les pouvoirs sont encore concentrés entre les mains du Roi et de son entourage et où le déroulement et l’issue des élections sont contrôlés par le ministère de l’intérieur à travers une panoplie de moyens allant de la main mise sur les médias et sur la majorité des partis politiques, le monopole de la détermination du découpage et du mode de scrutin et le contrôle des listes électorales jusqu’à l’achat des voix et le bourrage des urnes. Le résultat étant connu d’avance, le principal enjeu du scrutin était donc le taux de participation. En effet, le mouvement du 20 février, le mouvement des chômeurs, la majeure partie de la gauche réformiste et radicale ainsi qu’une grande partie du mouvement islamiste ont boycotté activement ces élections. Des journées de mobilisation pour le boycott ont été lancées.





Le mouvement du 20 février, le Makhzen et l'antipolitique.
L'impensé des réformes au Maroc
Article de Béatrice Hibou chercheuse à Science Po


Au Maroc, le mouvement social n’est pas né en 2011. Depuis des années il se déploie sous diverses formes (sit-in des diplômés chômeurs, grèves et manifestations du mouvement syndical, protestation contre la vie chère, mouvement des femmes pour l’accès à la terre ou à des droits spécifiques, protestation contre les concessionnaires de services publics) et il n’a pas remis en cause la monarchie. Ni hier, ni aujourd’hui. Cela ne doit cependant pas accréditer la thèse de l’exception marocaine. Le « printemps arabe » a bien atteint le Maroc et l’impact des événements tunisiens et égyptiens est réel, influant sur la généralisation des revendications et le renforcement de leur légitimité, permettant, surtout, une publicisation de critiques jusque-là chuchotées ou restreintes à un milieu privilégié. Le mouvement du « 20 février » a porté la critique de la corruption systémique et généralisée ; il a amplifié les revendications pour une plus grande justice sociale, pour l’accès effectif à l’éducation, à la santé, à la justice ; il a relayé les frustrations quant aux possibilités réelles d’intégration, l’accès au travail et à l’enrichissement ; il a autorisé des protestations auparavant impensables, comme celles des journalistes de la MAP (Maghreb Arabe Press), agence officielle de presse du royaume rejetant leur fonction de propagandistes et les journalistes de la SNRT (Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision) réclamant le départ de leur puissant président et des initiatives difficilement réalisables, comme la création d’un cercle des journalistes indépendants. Le « 20 février » a permis l’expression d’un sentiment généralisé d’humiliation, d’un quotidien fait de passe-droits, de privilèges, de facilités pour quelques personnes bien nées et de harcèlement, de tracasseries, de blocage de l’ascenseur social, de difficultés à faire respecter ses droits pour la grande majorité.



Maroc – Atouts et handicaps pour le prochain gouvernement


La situation politique au Maroc s’est nettement accélérée ces dernières semaines, dont le dernier soubresaut est non des moindres est l’annonce par le groupe islamiste radical «  Aladl wal Ihsan » (  AI :Groupe Justice et Bienfaisance ) de l’arrêt de sa participation au Mouvement du 20 Février ( M20F) après le refus d’une partie de la Gauche gouvernementale, en l’occurrence l’USFP,  de participer au prochain gouvernement piloté par le parti islamiste modéré Parti de la Justice et du Développement ( PJD).


Déjà, la victoire du PJD et ce qu’elle implique en termes de recomposition du champ politique marocain a constitué l’acte majeur de la dernière décennie et donc du bilan politique du règne de Mohamed VI qui l’a sous-tendue. Il convient naturellement de relativiser cette victoire mais en même temps  lui donner  sa vraie dimension sans chercher à l’amoindrir ni à en faire abstraction. En fait, les chiffres officiels eux-mêmes, malgré les tentatives de leur exagération artificielle, montrent une déficience de la participation et un désaveu des acteurs politiques en général obérant largement le crédit qui peut être apporté à ce scrutin et ses conséquences. En fait sur presque 22 millions de citoyens en âge de voter, moins du quarts’est déplacé aux bureaux de vote, et sur le nombre de suffrages exprimé au moins 20°/°  a émis un vote nul sans parler de l’exclusion de facto de la communauté marocaine à l’étranger.Mais, il n’en demeure pas moins que dans le cadre des votes exprimés et validés,  la victoire du PJD est légitime, large et sans contestation aucune.



Enquête. Le salaire du roi

Les chiffres ne sont pas sacrés


"Waaw !", "Eh ben !", "Nooon, c’est pas vrai ?!?"… Voilà un petit échantillon des réactions enregistrées à chaque fois que nous annoncions à quelqu’un que nous préparions un dossier sur le salaire du roi et les finances du Palais royal. Comme si nous nous préparions à révéler un secret d’état ou à commettre un crime de lèse-majesté.
Rien n’est plus faux. Tous les chiffres présentés dans ce dossier sont tirés de documents aussi banals que le bulletin officiel ou la loi de finances.
Ce tabou n’a pas lieu d’être. Pour une raison simple : le budget du Palais en général et le salaire du roi en particulier sont versés par l’état. Autrement dit, il s’agit de votre argent. Il est donc légitime que vous en sachiez plus.

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Articles et vidéos sur le jeune artiste militant Alhaked

1 - Articles sur son emprisonnement :

http://monde-arabe.arte.tv/le-rappeur-mouad-belghouat-arrete-au-maroc/
http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/01/11/mobilisation-au-maroc-pour-l7a9d_1628319_3246.html
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/01/12/libere-un-rappeur-marocain-denonce-encore-l-impunite-des-voleurs_1629175_3212.html


2 - Vidéo de sa libration sous la pression du mouvement du 20 février :
           
vidéo-1vedéo-2  




Vidéos à voir

Aperçu des manifestations et rassemblements :

15 janvier 2011
          
Casablanca     :  vidé-1 ,   vidéo-2   
           Meknès           :  vidéo    
          
Tanger             :  vidéo        

22 janvier 2011

          
Casablanca     :  vidéo
              Rabat               :  vidéo
          
Agadir              :  vidéo
           Marrakech       :  vidéo
           Tanger              vidéo







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